“De l’emportement et de la férocité feinte au temps des Cabarets (1984-1990), avec pour démiurge terrorisant et juvénile l’imposant frison prétendant dévorer son maître ; de l’aigle botté escortant partout le mastodonte noir, dénommé Zingaro ; de cette adolescence fougueusement rebelle donc, jusqu’à l’ascèse actuelle, d’épure et de théâtre d’ombres mais toujours cavalière, tout est là, en secret, inscrit à fleur de crins, de croupes et d’encolures.
L’oiseau de proie s’est changé en oie blanche, d’apparence certes moins ensauvagée, mais l’envol demeure.
Libre à chacun de faire valser les emblèmes. Et aux chevaux disparus de ne point se réincarner.”
Sophie Nauleau, extraits de L’autre Bartabas