Si l’Académie consacre la semaine à la formation, les samedis et dimanches,
le spectacle exerce tous ses droits.
À tout corps de ballet, il faut un répertoire. L’Académie Équestre de Versailles montre le sien dans “La Voie de l’Écuyère”, qui a enregistré évolutions et enrichissements depuis les débuts en 2003.
Du 7 septembre au 31 décembre 2024, les samedis à 18h et dimanches à 15h.
En période de vacances scolaires, les mercredis à 15h.
Représentations exceptionnelles mardi 24, jeudi 26 et mardi 31 décembre à 15h.
Billetterie en ligne ICI
Ou par téléphone au 01 39 02 62 70
Durée : 1h suivi de la visite libre des écuries (30 min’).
Personnes à Mobilité Réduite (PMR) : Afin de vous fournir le meilleur accueil, merci de nous contacter au moins 72 heures à l’avance et avant toute réservation au 01 39 02 62 70.
Chorégraphié par Bartabas et les écuyères de l’Académie équestre de Versailles, La Voie de l’Écuyère illustre la philosophie et la sensibilité de la compagnie-école.
Basé sur la transmission des savoirs, le spectacle voit la nouvelle promotion d’écuyères évoluer sur des chorégraphies inédites et revisiter les tableaux emblématiques qui ont fait le succès de l’Académie.
Sur une musique baroque, solos, pas de deux et carrousels sont ponctués par des textes de grands maîtres de l’équitation, qui poétisent l’excellence du dressage de tradition française.
Spectacle conseillé à partir de 5 ans. Visite libre des écuries à l’issue de la représentation.
La voie de l’Écuyère
Une rigueur classique, tempérée de touches baroques.
Le spectacle voit la nouvelle promotion d’écuyères évoluer sur des chorégraphies inédites et revisiter les tableaux emblématiques de l’Académie.
Ce corps de ballet unique au monde associe le travail de haute école avec d’autres disciplines artistiques : kyudo (tir à l’arc japonais), escrime artistique, chant…
Chaque représentation est suivie d’une visite libre des Écuries.
Vous pouvez assister au spectacle tous les samedis à 18h et les dimanches à 15h*, hors période de tournée.
*Le spectacle passe à 17h le dimanche en Juillet et en Août.
Tarifs : de 16€ à 28€. Aller à la billetterie.
Possibilité de coupler votre venue au Château de Versailles et le spectacle de l’Académie : Passeport 2 Jours ou Passeport 1 Journée
Pour les groupes et CE : http://bartabas.fr/academie-equestre-de-versailles/groupes/
En raison de la crise du coronavirus, le spectacle de l’Académie Équestre » La Voie de l’écuyer » est reporté à 2021.
Une rigueur classique tempérée par des touches baroques
« Lorsque j’ai imaginé le projet d’académie, j’ai tout de suite considéré qu’il s’agissait d’une opportunité de partage avec le public. Les équerres doivent présenter au public le fruit de leur travail quotidien. » Bartabas
Chaque week-end, les écuyers présentent dans le magnifique manège de la Grande Ecurie, le spectacle » La Voie de l’écuyer » ; un répertoire sans cesse enrichi qui évolue grâce aux expériences des cavaliers, aux créations diverses, aux plusieurs disciplines artistiques enseignées à l’Académie et aux artistes de renom invités à mêler le travail des deux compagnies.
Cette entité permet au public de ressentir la précision de la relation entre les écuyers et leurs chevaux, plus que les techniques utilisées.
Carrousel des Lusitaniens, Sorraias aux longues rênes, escrime à cheval et improvisations équestres sont exécutés au son de morceaux choisis de Bach.
Simplicité et virtuosité, légèreté et subtilité, voilà ce que les écuyers recherchent quotidiennement et tentent de transmettre dans chaque spectacle.
Chaque représentation est suivie d’une visite de la Grande Ecurie.
Vous pouvez assister au spectacle tous les samedis à 18 heures et les dimanches à 15 heures, sauf lorsque nous sommes en tournée. Le calendrier est ici.
Billets : de 16 € à 28 €. Réservation.
NOUVEAU : Passeport Château de Versailles 2 jours + Spectacle » La Voie de l’écuyer « .
Le Passeport 2 jours avec spectacle de l’Académie équestre donne accès à un week-end entier au Domaine du Château de Versailles. Il vous permet également d’assister à une représentation de » La Voie de l’Ecuyer « , le samedi à 18h ou le dimanche à 15h.
LE SACRE DE STRAVINSKY
Sacre du Printemps
Symphonie de Psaumes
Un spectacle imaginé par BARTABAS
Avec :
L’Académie Équestre de Versailles
L’Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Mikko Franck
Le Chœur de Radio France dirigé par Lionel Sow
Après le succès du Requiem de Mozart et pour la seconde collaboration avec La Seine Musicale, Bartabas a choisi de revisiter pour l’Académie équestre de Versailles sa célèbre chorégraphie du Sacre du Printemps et de la Symphonie de Psaumes de Stravinsky.
Créées en 2000 à Amsterdam pour le Théâtre Zingaro, ces deux chorégraphies encadraient le Dialogue de l’Ombre Double de Pierre Boulez pour le spectacle Triptyk qui fut joué dans le monde entier de Moscou à Los Angeles.
Pour cette recréation, les voltigeurs de Zingaro feront place aux écuyères de l’Académie. De nouveaux danseurs indiens de Kalarippayatt s’empareront de la chorégraphie tellurique imaginée par Bartabas.
Et aussi l’occasion pour Bartabas d’une première collaboration avec deux formations musicales de Radio France : l’Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Mikko Franck et le Chœur de Radio France dirigé pour l’occasion par Lionel Sow.
Scénographie et chorégraphie : Bartabas
Création Lumières : Bertrand Couderc
Académie équestre nationale du domaine de Versailles
Orchestre Philharmonique de Radio France
Direction musicale : Mikko Franck
Chœur de Radio France
Direction du Chœur : Lionel Sow
19 chevaux
7 danseurs indiens
12 cavaliers
1 artiste aérienne
64 choristes
125 musiciens
21 Septembre 2018 – 20h30
22 Septembre 2018 – 20h30
23 Septembre 2018 – 16h00
25 Septembre 2018 – 20h30
26 Septembre 2018 – 20h30
“Les chevaux sont de grands enfants. Les poneys, surtout. Ils aiment jouer, se narguer, se chamailler, rêvasser et, sans souci du passé ou de l’avenir, profiter de l’instant présent. Ils se méfient des bipèdes adultes, qui croient pouvoir les commander avec des gestes brusques, des mots d’ordre cinglants, et auxquels ils savent opposer, si on les cherche trop, une prodigieuse résistance, laquelle n’est pas dépourvue d’humour. Il faut les voir se courser au galop dans un pré, se boxer au paddock ou se mordiller dans un manège avec des hennissements de crécelle pour mesurer leur faculté à s’amuser entre eux, à dédaigner les importuns qui toujours veulent les monter, les dresser, les faire sauter sur commande.
C’est ce moment de liberté que Bartabas, écuyer de haute école métamorphosé ici en maître d’école, a voulu favoriser à l’occasion de cette Récréation inédite, qui répond, du tac au tac, à l’injonction d’Hermès : À vous de jouer !
Sur une piste qui tient à la fois du terrain de basket et, entre terre et ciel, des cases de la marelle, il a eu l’idée de lâcher, après la sonnerie qui proclame la fin des cours, soixante-dix poulains welsh, tous originaires du pays de Galles et prêts à en découdre sous les verrières parisiennes du Grand Palais. On doute que ces élèves à poil et à quatre jambes jouent à l’épervier, à l’élastique, au béret, aux billes, aux osselets, ou s’échangent des images de footballeurs. Mais tout est possible puisque ces poulains, rassemblés pour la première fois, ne se connaissent pas et commenceront par se sentir, se jauger, se toiser, avant de profiter de la liberté que Bartabas, ce faux rigoriste, ce vrai rebelle, leur octroie devant le public du Saut Hermès. Se lanceront-ils ensuite dans une folle sarabande ou au contraire se rouleront-ils voluptueusement dans le sable blanc ? Rivaliseront-ils de levades et autres croupades ? Les aînés imposeront-ils sèchement leur loi à leurs cadets ? Pourront-ils réfréner leur envie de quitter, en horde sauvage et au triple galop, le Grand Palais afin de s’emballer sur les Champs-Élysées ? Nul ne le sait encore. Car il n’y a pas de Récréation sans improvisation. Pas d’égayement sans contretemps. Pas de loisir sans surprise. En lâchant, au sens propre, la bride à ses poulains indociles, le seigneur des chevaux sait très bien ce qu’il fait, mais il ignore encore où ce spectacle vivant le mènera et nous emmènera, quelle en sera la soudaine chorégraphie. Bonheur, impair et passe…
Cinq mois après la création, au théâtre équestre Zingaro d’Aubervilliers, d’Ex Anima, où Bartabas, pour lui signifier son amour, désencombre, desselle et affranchit sa cavalerie, laquelle se détourne de la culture et retourne à la nature, voici donc une deuxième preuve (enlevez d’ailleurs un accent aigu à « récréation », et vous obtenez « recréation ») de sa nouvelle philosophie : exalter la beauté du cheval sans que l’homme s’en mêle, honorer l’animal dans un geste d’une absolue pureté, susciter des piaffers sans badine et des trots espagnols sans éperons. Même les écuyères de l’Académie équestre de Versailles, dont les remarquables carrousels ont rythmé depuis des années les intermèdes du Saut Hermès au Grand Palais, sont invitées aujourd’hui à participer à cette fête dionysiaque et à célébrer, avec les poneys de Récréation, l’enfance de l’art. D’actrices savantes, les voici spectatrices innocentes. Pendant ce temps-là, dans l’ombre, le maître de cérémonie, soixante ans et des poussières, rit sous cape, d’un rire de garnement de Courbevoie. Décidément, plus Bartabas mûrit et mieux il rajeunit.”
Jérôme Garcin
SAUT HERMÈS 2018 – GRAND PALAIS
Du 16 au 18 mars 2018
Depuis 1956 déjà, la Fondation Mozarteum de Salzbourg organise chaque année, autour de la date anniversaire de la naissance de Mozart, une semaine consacrée au compositeur : la “Mozartwoche” (semaine Mozart).
On est loin de l’effervescence du grand Festival d’été, mais l’hiver est plus propice à l’intimité et on y partage les hauts lieux de musique de la ville, dont le légendaire Manège des rochers, et ses quatre-vingt-seize arcades, creusées à même la roche de la montagne. Elles ont vu défiler, depuis le milieu des années 1920, les plus grands chefs et les plus grands interprètes mozartiens.
Pour cette édition 2017, Marc Minkowski, le directeur artistique, a de nouveau réuni les plus fameux orchestres, solistes et chefs du monde pour réentendre et redécouvrir tout ce que la musique de Mozart possède de plus grand, à travers ses chefs-d’œuvre et ses pièces plus confidentielles.
En 2015, Marc Minkowski et Bartabas avaient imaginé un spectacle unique en son genre. Pour la première fois depuis plusieurs siècles, des chevaux avaient foulé la scène du manège des Rochers, dans l’enceinte du Grand Festspielhaus de Salzbourg et avaient donné trois représentations de “Davide penitente”.
Cette création, qui a reçu un formidable accueil du public, a été diffusée sur Arte le 21 juin 2015 et a été édité en DVD (Production : BFMI Production, en coproduction avec l’ORTF et Arte / Distribution : C Major Entertainment).
Suite à l’incroyable succès de ce spectacle, Bartabas et Marc Minkowski ont de nouveau collaboré avec le “Requiem” de Mozart, du 26 janvier au 3 février 2017, pour quatre représentations exceptionnelles à Salzbourg.
Le spectacle est disponible en DVD sur notre boutique en ligne.
Le spectacle sera diffusé en intégralité sur Arte en août 2017.
© ISM/Matthias Baus
“Requiem” en ré mineur pour solistes et orchestre KV 626 de Wolfgang Amadeus Mozart
Mise en selle et chorégraphie : Bartabas
avec les écuyers et les chevaux de l’Académie équestre nationale du domaine de Versailles
avec Les Musiciens du Louvre Grenoble
Direction musicale : Marc Minkowski
Assistantes à la mise en scène : Anne Perron
Création lumières : Bertrand Couderc
Création costumes : Sophie Manac’h
Responsable des écuries : Philippe Boué Bruquet
Directeur technique : Stéphane Cargnino
Production : Internationale Stiftung Mozarteum, en collaboration avec l’Académie équestre nationale du domaine de Versailles
Avec :
Chœur : Salzburger Bachchor
Chef de chœur : Alois Glassner
Soprano : Genia Kühmeier
Alto : Elisabeth Kulman
Ténor : Julien Behr
Basse : Charles Dekeyser
Ecuyers : Emmanuel Dardenne, Laure Guillaume, Emmanuelle Santini, Maïlys Frougneux, Mathias Lyon, Zoé San Martin, Émilie Tallet, Charlotte Tura
Chevaux : Balestra, Botero, Chagall, Mercure, Miro, Neptune, Passa di Sotto, Quilate, Soutine, Uccello, Uranus, Vivace
Figurants : Julia Bougon, Valentine Diquet, Laura Kuczwara, Marie Morel, Rémi Rodier, Stephanie Schönleitner
TOURNÉE 2017
– du 26 janvier au 3 février 2017 : Création mondiale à Salzbourg dans le cadre de la Mozartwoche (Manège des Rochers)
– du 15 au 17 septembre 2017 : La Seine Musicale, Boulogne-Billancourt (92) / Direction musicale Marc Minkowski, avec Les Musiciens du Louvre, le chœur d’enfants de la Maîtrise des Hauts-de-Seine.
Solistes : Ana Maria Labin – soprano / Anthéa Pichanick – mezzo-soprano / Fabio Trümpy – ténor / Callum Thorpe – basse
– du 15 au 20 mai 2018 : Grande Halle de La Villette, Paris (75) / Direction musicale Michel Piquemal, avec le chœur Vittoria d’Ile-de-France
Pour la 4ème fois en sept éditions du Saut Hermès, l’Académie équestre nationale du domaine de Versailles était présente sous la grande verrière du Grand Palais de Paris. Les écuyers ont réalisé un magnifique spectacle avec toute la splendeur et l’atmosphère que Bartabas seul peut créer.
Un spectacle conçu par Bartabas pour son Académie équestre de Versailles et orchestré par le chef Marc Minkowski, directeur artistique du festival de la Semaine Mozart.
Pour la première fois depuis plusieurs siècles, des chevaux ont foulé la scène du manège des Rochers, salle mythique située dans l’enceinte du Grand Festspielhaus de Salzbourg.
Le temps d’un spectacle, onze chevaux ont retrouvé le chemin du manège sculpté dans la roche salzbourgeoise à la fin du XVIIè siècle.
Cette création, qui a reçu un formidable accueil du public, a été diffusée sur Arte le 21 juin 2015 et a été édité en DVD (Production : BFMI Production, en coproduction avec l’ORTF et Arte / Distribution : C Major Entertainment), disponible en DVD sur notre boutique en ligne.
Un Opéra de Wolfgang Amadeus Mozart
Mise en scène et chorégraphie : Bartabas
Direction musicale : Marc Minkowski
Avec les écuyers de l’Académie équestre de Versailles
Création lumières : Bertrand Couderc
Photos : © Matthias Baus
avec
Les Musiciens de Louvre – Grenoble
Le Salzburger Bachchor
Soprano : Christiane Karg
Mezzo-soprano : Marianne Crebassa
Tenor : Stanislas de Barbeyrac
Salzbourg du 22 au 30 janvier 2015 dans le cadre du festival Mozartwoche au Manège des Rochers.
C’est la troisième fois que Bartabas, pourtant peu familier des concours de saut d’obstacles, accepte de présenter pour le déjà légendaire Saut Hermès au Grand Palais, une œuvre vivante et unique. Cette année, la Chine l’a inspiré, les chevaux de Xian l’ont porté, les archers de Qin l’ont escorté. Car lui aussi vient de la nuit des temps, nuit de Chine, nuit d’ivresse, pour émerveiller et réinventer notre époque, pour faire galoper hors du temps les grands immobiles.
Désormais ralliés à Bartabas, l’empereur pacifique du spectacle équestre dont le royaume s’étend du Japon au Rajasthan, de la Moldavie au Kerala, de la Corée au Mexique, sans oublier le vaillant Tibet, hommes et chevaux de l’éternité vont lentement se métamorphoser sous les verrières du palais parisien, se débarrasser de l’argile qui les paralyse, des armes qui les encombrent, de l’Histoire qui leur pèse. Ils vont reprendre des couleurs, s’alléger, s’humaniser, se délier, se rapprocher de nous, se féminiser aussi, par la grâce des écuyères de l’Académie de Versailles et de leurs jeunes danseurs à quatre jambes. Chez le centaure de Zingaro, metteur en scène magistral de l’éternel retour, il n’y a jamais de spectacle sans réincarnation, de fête sans métempsycose.
Une création de Bartabas
Avec les écuyers de l’Académie équestre de Versailles
Grand Palais de Paris dans le cadre du Saut Hermès
Mars 2014 – 3 représentations
A l’occasion du cinquantième anniversaire de la relation diplomatique entre la France et la Chine et en prémisse du nouvel an chinois placé sous le signe du Cheval, l’événement “Nuit de Chine” organisé au Grand Palais de Paris, a accueilli une création inédite et éponyme de Bartabas pour l’Académie équestre de Versailles.
Ce spectacle s’inspire de l’armée de 8000 soldats de terre cuite de l’empereur Qin Shihuang, armée enterrée découverte en 1974 à Xian en Chine, qui par la magie du spectacle revit sous les verrières du Grand Palais.
“Cette image très hiératique de ces personnages physiques qui se mettent petit à petit en mouvement jusqu’à arriver très effrénés, représente un peu les échanges de maintenant, où tout s’accélère dans le monde entier.”
Bartabas
Création : Carolyn Carlson et Bartabas
Production : Centre Chorégraphique National Roubaix Nord-Pas de Calais
En partenariat avec l’Académie équestre nationale du domaine de Versailles
Coproduction : Nuits de Fourvière / Département du Rhône ; Monaco Dance Forum, Le Colisée – Théâtre de Roubaix
TOURNÉE 2011 – 2013
2011
2013
“[…] Ainsi, au cœur de Paris, des Lusitaniens crème aux yeux bleus et des Criollos argentins gris montés par des cavalières cosmopolites vont danser sur une musique française d’inspiration arabo-andalouse sous l’autorité d’un centaure mirobolant qui tient à la fois du Quichotte, de François Baucher et du roi des gitans.
C’est peu dire qu’on va galoper dans l’espace et le temps. L’espace illimité des cavaliers qui ne se retournent jamais ; le temps infini des chevaux, dont la mémoire prodigieuse semble précéder la naissance. Le plus dur sera de retourner ensuite à la vie réelle et à la ville des piétons.”
Extrait d’un texte de Jérôme Garçin
Création : Carolyn Carlson et Bartabas
Production : Centre Chorégraphique National Roubaix Nord-Pas de Calais
En partenariat avec l’Académie équestre nationale du domaine de Versailles
Coproduction : Nuits de Fourvière / Département du Rhône ; Monaco Dance Forum, Le Colisée – Théâtre de Roubaix
TOURNÉE 2011 – 2013
2011
2013
Deux créateurs dans la passion de leur art, Carolyn Carlson et Bartabas, mêlent leurs univers qui se rejoignent dans la force de la danse et de la magie visuelle, tout naturellement.
La première amène sa poésie en mouvement incarnée par sa compagnie et le second une énergie fascinante portée par une Académie équestre évoluant comme un corps de ballet. Tous deux sont dans l’instinct, la sensibilité, et l’accomplissement dans la création mue par une nécessité profonde et intérieure. Nul besoin d’expliquer. L’évidence du geste artistique s’impose.
Les regards se mêlent et s’enrichissent pour l’expérience inédite d’orchestrer ensemble par la grâce et la puissance douze écuyers et seize danseurs. La répétitivité de “Music in twelve parts” de Philip Glass fait écho aux tours infinis des chevaux autour des humains, faisant surgir une spirale hypnotique évoquant la transe.
Carolyn Carlson et Bartabas signent un ballet au triple galop
La friche industrielle Plastic Omnium à Bruay-la-Buissière (Pas-de- Calais) sent bon le crottin de cheval. C’est ici que la chorégraphe Carolyn Carlson et le metteur en scène Bartabas ont découpé le dispositif de 1 400 mètres carrés de leur spectacle “we were horses”. Programmé du 27 mai au 1er juin, il rassemble seize danseurs du Centre national chorégraphique de Roubaix dirigé par Carlson et vingt chevaux pour neuf écuyers (dont huit femmes) issus de l’Académie du spectacle équestre de Versailles, pilotée par Bartabas. Ce somptueux ballet équestre exige une énorme superficie de travail.
[…] invisible aux yeux des 1 500 spectateurs, [qui] rendait palpable la course continue des cavaliers qui apparaissaient et disparaissaient comme s’ils ne s’arrêtaient jamais. […] “we were horses se place sous le signe du cercle, de l’ovale, de la chaîne, celle du manège, mais aussi de la partition répétitive de Philip Glass, “Music in Twelve Parts”. La lenteur, très douce, du début du spectacle est peu à peu rattrapée par la nervosité et l’accélération musicale. Les mailles de la partition font parfois couvercle sur les images alors même que les danseurs semblent vouloir en contrecarrer le rythme. Les silences, qui entrecoupent les différentes séquences, semblent trop courts. La scène finale lorgne évidemment (trop) du côté du film de Sydney Pollack “On achève bien les chevaux” (1969).
Difficile d’échapper à l’impact de ces animaux imposants et de leur masse musculaire. Si Carlson et Bartabas réussissent à conditionner l’énergie des uns et des autres sans créer de déséquilibre marquant, quelques scènes font passer les danseurs aux oubliettes. Lorsque les huit écuyères surgissent, les mains libres, dirigeant leur monture à coups de ports de bras nets, on ne voit plus qu’elles. Le risque de cet exploit superbe explique aussi son attrait.
Bartabas rêvait de transformer le groupe de chevaux en corps de ballet. C’est chose bien faite. Captivant exercice de rencontre, “we were horses” est une sorte d’hypothèse sur la possibilité d’un territoire commun aux danseurs et aux cavaliers. La “galette” reste le lieu privilégié de la danse, encadrée par la frise vivante des chevaux. Elle est parfois prise d’assaut par une écuyère lorsqu’elle n’est pas traversée par des hommes prenant leurs jambes à leur cou devant un cheval les poursuivant au galop. La sensation d’observer un peuple protégé par des cavaliers fait surgir nombre d’associations d’idées. La beauté de l’alliance entre les groupes, la force de l’écoute qui les soude dans un « faire ensemble » pudique éclatent tout au long de la pièce. Les rythmes des chevaux et des danseurs composent une partition ondulante. Vagues des croupes et des crinières, des cheveux longs des femmes, swing des costumes emportés par le mouvement s’accordent dans des contrepoints visuels. Ce paysage impressionniste doit beaucoup à l’écriture de Carlson. Front contre front, dos à dos, les danseurs se soutiennent, se plient et se tordent, pour se détendre dans des jets voltigeurs. En privilégiant le duo homme-femme, Carlson rappelle le couple cheval cavalier et donne une nouvelle vigueur à l’idée de “faire corps avec”.
Rosita Boisseau – Le Monde – 6 juin 2011
Création : Carolyn Carlson et Bartabas
Production : Centre Chorégraphique National Roubaix Nord-Pas de Calais
En partenariat avec l’Académie équestre nationale du domaine de Versailles
Coproduction : Nuits de Fourvière / Département du Rhône ; Monaco Dance Forum, Le Colisée – Théâtre de Roubaix
TOURNÉE 2011 – 2013
2011
2013
“Sous la verrière impressionnante du Grand Palais, dans le cadre d’un des plus beaux concours hippiques de l’année, le maître du théâtre équestre Zingaro a présenté un spectacle liant l’Académie de Versailles et Aubervilliers. Fascinant.”
Armelle Héliot – Le Figaro – 5 avril 2010
Conception : Bartabas
Avec l’Académie du spectacle équestre de Versailles
et le Théâtre équestre Zingaro
Grand Palais de Paris – dans le cadre du Saut Hermès
Avril 2010 / 2 représentations
« A Versailles comme dans le théâtre antique de Fourvière ou désormais dans l’Abbatiale de Saint-Ouen de Rouen, c’est le génie du lieu qui inspire Bartabas, c’est lui qui décide du spectacle, de la représentation, voire du cérémonial à déployer. Ainsi la chorégraphie, la musique et les chants donnés à Rouen ne seront-ils pas repris sur une autre scène où une autre place. Il s’agit d’un opus unique qui entend célébrer et respecter l’espace admirable de l’Abbatiale tout en le transfigurant.
La résonance principale est celle de l’orgue, avec des pièces de Prokofiev, Bach, Dupré, Messiaen, Escaich, Florentz qui marquent le passage du classique au contemporain. Dans cette chambre d’échos, les écuyères, les écuyers et vingt des célèbres lusitaniens crèmes aux yeux bleus de l’Académie équestre réalisent des pas de deux ou de quatre, des carrousels, des évolutions aux longues rênes, tout en s’accompagnant de chants grégoriens et de notes tenues. »
André Velter
Le livret et DVD du spectacle sont disponibles sur notre boutique en ligne.
Conception : Bartabas
Avec l’Académie du spectacle équestre de Versailles
Beñat Achiary et Vincent Dubois
Abbatiale Saint-Ouen de Rouen
dans le cadre du festival Automne en Normandie
Octobre 2009 / 8 représentations
“Désormais familiarisé avec l’espace du théâtre, Bartabas en a pris toute l’ampleur et on comprend pourquoi l’écuyer de Versailles a choisi Glass et ses partitions envoûtantes, lancinantes : l’arithmétique de sa musique coïncide à la perfection avec la géométrie et la symétrie des ballets équestres menés serrés par les écuyers de l’Académie équestre de Versailles, et le théâtre romain prend des allures de jardin de Lenôtre.”
Françoise Monnet – Le Progrès – 9 juin 2008
“Car aux fondements des compositions du musicien new-yorkais, il y a le cercle, ces spirales mélodiques qui s’enroulent les unes sur les autres et produisent une sensation de vertige et d’hypnose. La rime était presque naturelle avec la circularité de la piste sur laquelle Bartabas met en scène ses chevaux, rime qu’il ne se prive pas de décliner dans ce spectacle prometteur. Ainsi, aux tourbillons sonores de Glass répondront les cercles concentriques formés par les douze cavaliers de l’Académie. Ou encore ces moments où Bartabas entamera le dialogue avec chacun des saxophonistes. […] Parfois, on est proche de la danse ; à d’autres instants, c’est une marche méditative à laquelle on assiste, comme si les notes de Glass éveillaient une forme de contemplation chez l’animal. On se dit alors que la rencontre était évidente entre cette musique et ce théâtre équestre qui ont, tous deux, su concilier recherche savante et authentique engouement populaire.”
Christophe Chabert – Le petit Bulletin – 4/11 juin 2008
Chorégraphie de Bartabas
Musique de Philip Glass
Avec l’Académie du spectacle équestre de Versailles
et l’Ensemble de saxophones Ossia
Juin 2008
“Les Juments de la Nuit” est le troisième spectacle mis en scène par Bartabas à Versailles, utilisant les talents conjugués de l’Académie équestre de Versailles, qu’il dirige, et de la troupe de Zingaro.
Mais pour la première fois, après “Le Chevalier de Saint-George” et “Voyage aux Indes Galantes”, le thème du spectacle n’est pas lié à la cour du roi de France.
Dans “Les Juments de La Nuit”, Bartabas a imaginé un univers décalé dans ce lieu, plus proche de celui des spectacles de Zingaro. Il a cette fois puisé son inspiration dans le cinéma : la version de “Macbeth” réalisée par Orson Welles, et la transposition de la pièce de Shakespeare dans le Japon des seigneurs de la guerre du Château de l’Araignée, par Akira Kurosawa. “Les Juments de la Nuit” s’annonce comme une série de poèmes visuels épiques et baroques, mettant en scène les songes de Lady Macbeth, et faisant fusionner deux lieux et deux époques : l’Ecosse du XIème siècle et le Japon du XVIème.
Une fusion de couleurs aussi, mêlant chevaux “crème”, argentins ou lusitaniens.
Une fusion de talents, enfin, réunissant danseurs, écuyers de l’Académie et voltigeurs de Zingaro.
Le DVD du spectacle est disponible sur notre boutique en ligne : https://bartabas.fr/produit/dvd-juments-de-nuit/
Conception : Bartabas
Avec l’Académie du spectacle équestre, le Théâtre équestre Zingaro,
Larrio Ekson, Miyoko Shida et Bernard Quental
Dans le cadre des Fêtes de Nuit du Château de Versailles
Août / septembre 2008 – 5 représentations
“C’est le spectacle d’ouverture des Nuits de Fourvière, festival lyonnais pluridisciplinaire qui fête ses soixante ans […]. Au programme, Alexandre Tharaud, pianiste virtuose aux allures de rocker, qui réinterprète les “Concertos italiens” de Bach, et Bartabas, cavalier-metteur en scène de réputation mondiale. […] Dans ce qui peut apparaître comme un spectacle de figures imposées – où s’illustrent dix jeunes écuyers de l’Académie du spectacle équestre de Versailles que dirige Bartabas -, impossible de ne pas être impressionné par l’exigence et la pertinence des images […]. Les cavaliers entraînent leurs chevaux portugais à robe claire dans des pas de tarantella. Ce ne sont pas seulement les numéros qui sont réglés avec soin, mais aussi le hors-piste, quand les chevaux s’enfoncent en file dans la nuit. Mais c’est Bartabas, seul en piste, qui a le plus beau rôle. Soit qu’il tourne lentement autour du piano dont il se rapproche, comme si sa monture était hypnotisée par la carcasse noire contre laquelle elle vient coller une oreille ; soit encore que, lâchant les rênes, il fait mine de laisser l’animal entièrement mené la danse, en de longs tournoiements que lui-même accompagne les bras écartés, mi-goéland, mi-derviche. […]”
René Solis – Libération – 16 juin 2006
Choreographie: Bartabas
Avec Alexandre Tharaud et l’Académie équestre Nationale du Domaine de Versailles.
Juin 2006
Ce spectacle évoque l’épopée invraisemblable de René Madec, un petit mousse né en 1736 à Quimper qui, au fil de ses voyages et de ses prouesses militaires, est nommé nabab en Inde en 1769 et anobli à 45 ans par Louis XVI.
Conception et mise en scène : Bartabas
Avec l’Académie équestre de Versailles
et le Théâtre équestre Zingaro
Dans le cadre des Fêtes de Nuit du Château de Versailles
Août – septembre 2005 / 6 représentations
Bartabas nous invite à découvrir le destin hors du commun du chevalier de Saint-George, un homme d’exception, mulâtre, qui a su se faire apprécier par ses talents multiples de violoniste, d’escrimeur et de cavalier. Célèbre sous Louis XVI, il tombe ensuite dans l’oubli pendant deux siècles.
Bartabas trouve son inspiration dans ce personnage haut en couleur, et cette symphonie équestre et pyrotechnique évoquant la tradition des festivités autrefois données au Château, fait revivre ce héros de cape et d’épée avec plus de cinquante chevaux et écuyers, des percussionnistes, comédiens, danseurs et musiciens.
Le DVD du spectacle est disponible sur notre boutique en ligne.
Conception et mise en scène : Bartabas
Avec l’Académie du spectacle équestre de Versailles
et le Théâtre équestre Zingaro
Dans le cadre des Fêtes de Nuit du Château de Versailles
Août – septembre 2004 / 6 représentations
Spectacle équestre
LA VOIE DE L'ÉCUYÈRE
Manège de la Grande Écurie
du château de Versailles
Le sam. à 18h / Le dim. à 15h
OPUS 2025
A partir du 16 février
La billetterie est ouverte !